Sur le célèbre marché aux puces de la place Viarme, trois étranges meurtres - un mannequin de vitrine, un Pinocchio et un ours en peluche - attirent soudain l'attention des "brocs" et la préoccupation du lieutenant de police Elisée Loudéac. Ces trois "meurtres", qui font penser à un crime rituel, ne seraient-ils pas annonciateurs de trois meurtres - vrais, ceux-là - à venir. La peinture rouge retrouvée sur chacun de ces objets - à l'endroit de la "blessure" - évoquent le sang. Et des meutres, des vrais, vont bientôt survenir, mobilisant toute la police locale, qui craint l'oeuvre d'un tueur en série.

Loudéac et son collègue Niveldeau n'ont pas de temps à perdre s'ils veulent mettre fin au début de psychose qui secoue la ville, d'autant que Ouest-Océan, par la plume de la jeune Florence Irigny, rend l'affaire criminelle publique. Au cours de cette plongée dans l'horreur, Loudéac va faire connaissance de la belle Parenthèse dont il pressent vite qu'elle n'en sera bientôt plus une dans sa vie de flic un peu seul.

"Nantes, rue des orties" décrit sans complaisance l'univers des brocanteurs, leurs codes, les dits et non-dits de la profession, en même temps qu'il défriche un certain quartier de Nantes oublié et un secret, propice à la propagation de bien des méfaits, délits et meurtres.

Un polar parfaitement maîtrisé, passionnant de bout en bout.